En présence de Sandrine Salerno, Maire de Genève, Sami Kanaan, Conseiller administratif en charge de la Culture et du Sport de la Ville de Genève, et de Nathalie Fontanet, Conseillère d’État en charge notamment du Bureau de promotion de l'égalité et de prévention des violences du Canton de Genève.
Le 6 mars 2020, nous célébrons les 60 ans de l’obtention du droit de vote et d’éligibilité des femmes dans le canton de Genève. 60 ans seulement ? Dans le sillage de Vaud et Neuchâtel, Genève devient en 1960 le troisième canton suisse à introduire le suffrage féminin, et ce après cinq votations sur le sujet. Cette exposition vous propose de (re)découvrir l’histoire de ce combat à travers les affiches des différentes campagnes, où arguments, opinions, revendications des partisan-e-s et des opposant-e-s s’affrontent. Elles reflètent également les stéréotypes et les représentations du rôle des femmes dans la société à une époque… pas si lointaine.
Les textes de l’exposition ont été élaborés par l’historienne Sonia Vernhes Rappaz. Cette exposition vous est également proposée dans le cadre de l’Année de Mairie de Madame Sandrine Salerno. Elle est le fruit d’un partenariat entre le service Agenda 21-Ville durable, la Bibliothèque de Genève et le Bureau de promotion de l’égalité et de prévention des violences (BPEV).
Plus d’informations sur geneve.ch/mairie
Redécouvrez les textes et affiches de l’exposition dans la brochure numérique ou papier! Elle contient également une analyse historique inédite d’Irène Herrmann, professeure d’histoire suisse transnationale à l’Université de Genève.
Télécharger la brochure (pdf 1.5 mo)
Le 14 juin 2019, des centaines de milliers de personnes étaient dans les rues de Suisse pour exiger une égalité réelle entre les femmes et les hommes. Pancartes, drapeaux, pins, photographies, et objets en tout genre ont été mobilisés pour visibiliser les revendications.
Le Collectif Pour la Grève Féministe 2019 Genève a glané quelques-uns des souvenirs les plus emblématiques de cette journée historique, et vous invite à vous y plonger. Puisque le 14 juin 2019 n'était que le début d’une nouvelle ère!
Un projet produit dans le cadre du Festival Les Créatives 2019. Un projet de : Joanna Osbert, Coline Davaud, Catherine Grangier, Vania Jaikin Miyazaki, Claire Guiraud, Aline Chapuis, Camille Aquillon, Marie Hayoz et Kaya Pawlowska.
Exposition à découvrir du 28 février au 8 mars 2020.
Disposer sereinement de l’espace public est un droit pour chaque personne. Malheureusement, le sexisme et le harcèlement y sont fréquents. En Suisse et à Genève, peu de données existent sur la manière dont les femmes vivent l’espace public : connaître leurs expériences et leurs préoccupations est une étape cruciale pour élaborer des solutions pour lutter contre ces violences.
Il est également impératif de prendre en compte les articulations entre les différentes formes de discriminations (sexisme, racisme, homophobie, transphobie, validisme, grossophobie …). Ainsi, cette table ronde souhaite visibiliser et donner la parole à des personnes souvent peu représentées, qui subissent divers types d’oppression. Des réalités chacune porteuse de diversité. À partir de leurs expériences personnelles, elles mettront en lumière le caractère systémique des oppressions et micro-agressions vécues dans l'espace public genevois, allant de la rue au milieu médical en passant par les institutions administratives et l'accès à l'éducation.
Traduction simultanée en langue des signes française (LSF).
Intervenant-e-x-s:
Modératrice:
Cet évènement s’inscrit également dans le cadre du Plan d'action «Sexisme et harcèlement dans l'espace public» de la Ville de Genève (www.geneve.ch/zero-sexisme).
En Suisse, une femme sur cinq a déjà subi, selon les données d’Amnesty International, des actes sexuels non désirés. Seules 8% d’entre elles ont porté plainte. Les violences sexuelles faites aux femmes persistent et les outils juridiques manquent encore cruellement pour rendre justice et éradiquer ce fléau social: les rapports sexuels sans consentement ne sont pas toujours considérés comme un viol en vertu du Code pénal de notre pays.
Cet événement aborde le cadre légal existant en Suisse et pose un état des lieux des vides juridiques qui touchent cette question, dans un contexte où les autorités sont appelées à réformer le Code pénal et à redéfinir la définition du viol.
Comment faire, concrètement, pour que les choses avancent? Faut-il changer la loi? Cela suffit-il? Quel est le traitement juridique concret de ces violences à l'heure actuelle? Faut-il plutôt se concentrer sur un travail visant à faire changer les mentalités? Comment cela se passe-t-il au niveau politique et parlementaire ? Quels sont les moyens d’action ?
Après un état des lieux sur la législation, un panel d'expertes issues du monde juridique, associatif, politique et universitaire discutera des pistes d'action qui peuvent être développées aujourd'hui.
Plaidoyer par Charlotte Teasdale, étudiante en droit à l'Université de Genève.
Intervenantes:
Modératrice:
Cette table ronde souhaite explorer comment la pratique d'un sport peut constituer une réelle expérience de citoyenneté pour les jeunes filles et les femmes. Est-ce que l'engagement dans une équipe de sport permet une visibilité accrue dans l'espace public? Qu'apporte l'appartenance à un collectif? Se lancer dans un sport dit "masculin" amène-t-il une renégociation des normes sociales? Les performances sportives des femmes élèvent-elles leur statut dans la société?
Cette discussion explore les façons dont la pratique sportive favorise l'empowerment des filles et des femmes et leur participation à la vie sociale en tant que citoyenne à part entière.
The roundtable aims to explore how sporting activities can be a real experience of citizenship for young girls and women. Does an engagement in a sports team provide increased visibility in the public space? What possibilities does it open up to be a member of a collective? Does the practice of a so-called "masculine" sport help renegotiate social norms? Do women's sporting performances improve their status in society? This discussion will examine the ways in which the practice of a sport promotes the empowerment of girls and women as well as their participation in social life as full citizens.
Intervenantes:
Modératrice:
Singulière et universelle. C’est l’histoire d’Émilie Kempin-Spyri, la première femme juriste de Suisse qui, à la fin du 19e siècle, a été contrainte d’émigrer aux États-Unis parce qu’elle ne pouvait pas pratiquer et enseigner le droit dans son propre pays.
Pendant un peu plus d’une heure, ce spectacle entraîne le public dans un voyage physique, temporel et émotionnel à travers Émilie, et toutes les Émilie d’hier et d’aujourd’hui.
Cette pièce permet de découvrir l’histoire des questions de genre, mais aussi l’histoire du droit et celle du chemin pour obtenir le droit de vote des femmes en Suisse, dans un dialogue avec deux avocates et présentatrices contemporaines, et deux âmes d’Émilie : la rêveuse, pionnière dans le domaine du droit suisse et européen, et celle trahie par la vie.
Bien que plus d’un siècle se soit écoulé, l’expérience d’Émilie Kempin-Spyri, nièce de l’auteure de Heidi, reste un symbole important d’une lutte toujours présente. L’histoire d’Émilie nous amène à réfléchir sur le rôle et les réalisations des femmes dans la société civile, en politique, au travail, mais aussi sur leurs difficultés à légitimer leurs aspirations dans leur vie privée. Le spectacle véhicule également la dimension émotionnelle d’un parcours souvent difficile pour trouver sa place dans la société : un aspect qui ne peut être ignoré dans le débat sur les droits des femmes.
Une représentation tout public vous est également proposée le samedi 7 mars à la Bibliothèque de la Cité
Textes et mise en scène: Sara Flaadt
Comédiennes: Vanda Beffa, Sabine Fehr, Jasmin Mattei, Adele Raes
Il y a soixante ans, le 6 mars 1960, les Genevoises obtenaient le droit de vote et d'éligibilité sur le plan cantonal et communal, après plusieurs décennies de lutte. Les affiches de l'époque relatent ces années de combat. Elles disent la force des préjugés sexistes, la conception patriarcale de la société, mais aussi la ténacité de celles et ceux qui se sont battu-e-s pour ce droit fondamental.
Cette conférence d'Irène Herrmann, Professeure ordinaire en histoire à l'Université de Genève, s'inscrit également dans le programme des Jeudis Midi de l'Affiche 2019/2020 de la Bibliothèque de Genève.
Programme:
17h30 Accueil en musique avec La voix de la Mésopotamie et le buffet de saveurs de la famille Rankoussi
18h15 Table ronde avec:
Modération par Brigitte Mantilleri, directrice Service Égalité de l’Université de Genève.
19h45 Clôture au son de La voix de la Mésopotamie
Exposition de photos "Sur la route de l'exil" dans les camps de réfugié-e-s en Grèce: carnet d'image par le photographe Laurent Giraud, carnet de voyage par Badia el Koutit.
Retrouvez tous les événements de la semaine de l’égalité à l’Université de Genève: https://www.unige.ch/rectorat/egalite/egalite-et-cite/autour-8-mars/
Ancienne éducatrice spécialisée dans la protection de l’enfance, Julie Guiol travaille auprès des jeunes depuis 15 ans. Aujourd’hui, elle exerce en tant que psychologue. L’humain et la complexité de ses relations, la richesse de ses productions, est au cœur de ses intérêts dans la vie. C’est ce qui l’a amenée à se former en tant que documentariste et à devenir une actrice de l’associatif culturel alternatif de sa ville, notamment au sein d’une web télé locale.
Julie Guiol présentera son ouvrage "Qui sont les féministes?" paru en 2018 aux Éditions du Ricochet, qui raconte comment les mouvements féministes se sont construits dans le temps et qui donne quelques pistes sur comment lutter contre les stéréotypes. Elle sera accompagnée d'Audrey Sauser, chargée de la promotion et des relations extérieures aux Éditions du Ricochet, spécialisées dans les livres jeunesse et les albums illustrés. Alessandra Cencin du 2e Observatoire assure la modération.
En présence de Sandrine Salerno, Maire de Genève, et Sami Kanaan, Conseiller administratif en charge de la Culture et du Sport.
Les stéréotypes sur les femmes en politique sont encore nombreux et les relèguent vers les domaines les plus déclassés du champ politique, voire les excluent de cette sphère de pouvoir. La légitimité à exercer au plus haut niveau, conçu comme une activité traditionnellement masculine et virile, leur est encore refusée, en témoigne la faible proportion d’entre elles à occuper les mandats électifs. De plus, elles font face, dans leurs fonctions, à un sexisme bien présent, qui remet en question leurs compétences et crée un milieu où le harcèlement sexuel n’est pas absent.
La presse, les différents médias et les œuvres de fiction participent à la diffusion de ces stéréotypes de genre et enferment les politiciennes dans des rôles, compétences et qualités qui seraient «naturelles» aux femmes et en inadéquation avec les responsabilités et les exigences d’une carrière politique. Elles sont sans cesse renvoyées à leur corps et apparence, à leur rôle d’épouse et/ou de mère, à leur excès ou manque de féminité, etc.
Cette discussion propose de réfléchir et déconstruire ces différents stéréotypes qui entourent les femmes actives dans la politique d’une manière originale. Des séquences de la série télévisée danoise Borgen, une femme au pouvoir, qui met en scène les rouages de la démocratie danoise à travers l’exercice du pouvoir d’une femme politique, Première Ministre du Danemark, seront discutées par une experte des questions de genre et des femmes politiques locales, qui partageront également leurs propres expériences.
Intervenantes:
Modératrice: Valérie Vuille, fondatrice et directrice de l’association DécadréE.
Singulière et universelle. C’est l’histoire d’Émilie Kempin-Spyri, la première femme juriste de Suisse qui, à la fin du 19ème siècle, a été contrainte d’émigrer aux États-Unis parce qu’elle ne pouvait pas pratiquer et enseigner le droit dans son propre pays.
Pendant un peu plus d’une heure, ce spectacle entraîne le public dans un voyage physique, temporel et émotionnel à travers Émilie, et toutes les Émilie d’hier et d’aujourd’hui.
Cette pièce permet de découvrir l’histoire des questions de genre, mais aussi l’histoire du droit et celle du chemin pour obtenir le droit de vote des femmes en Suisse, dans un dialogue avec deux avocates et présentatrices contemporaines, et deux âmes d’Émilie : la rêveuse, pionnière dans le domaine du droit suisse et européen, et celle trahie par la vie.
Bien que plus d’un siècle se soit écoulé, l’expérience d’Émilie Kempin-Spyri, nièce de l’auteure de Heidi, reste un symbole important d’une lutte toujours présente. L’histoire d’Émilie nous amène à réfléchir sur le rôle et les réalisations des femmes dans la société civile, en politique, au travail, mais aussi sur leurs difficultés à légitimer leurs aspirations dans leur vie privée. Le spectacle véhicule également la dimension émotionnelle d’un parcours souvent difficile pour trouver sa place dans la société : un aspect qui ne peut être ignoré dans le débat sur les droits des femmes.
Une représentation tout public vous est également proposée le mercredi 4 mars au Musée d'ethnographie de Genève
Textes et mise en scène: Sara Flaadt
Comédiennes: Vanda Beffa, Sabine Fehr, Jasmin Mattei, Adele Raes
Née d'une proposition spontanée entre 3 nanas qui souhaitaient mettre du rythme, unir des voix féminines de tous horizons et lutter dans la joie pour faire entendre leurs droits lors de la grève nationale des femmes* du 14 juin 2019 en Suisse, cette chorale multi-générationnelle grandit de mois en mois et adopte un fonctionnement démocratique pour répéter et choisir un répertoire de chants qui les anime collectivement.
Participez à ce karaoké féministe qui vous propose des chansons sans stéréotypes de genre, militantes ou encore des classiques revisités à la sauce féministe!
Animé par le duo Agathe Hazard Raboud et Alexandra Roger.
Dans Made in Bangladesh, la réalisatrice Rubaiyat Hossain dépeint le combat de travailleuses de l’industrie textile à Dacca décidées à s’organiser pour défendre leurs droits et exercer leur citoyenneté. Se syndiquer, faire grève et militer activement est un droit politique, y compris pour les femmes. Mais comment est-il garanti, et comment s’approprier des modes d’action souvent perçus comme masculins ? Après la Grève des femmes*/Grève féministe en juin 2019, qui a rassemblé un demi-million de personnes, et les cas de harcèlement sexuel dénoncés dans des syndicats, le problème est plus que jamais d’actualité, en Suisse comme ailleurs.
La projection du film sera suivie d'un débat avec un panel d'expert-e-s.
Intervenant-e-s:
Modération:
Le Festival du Film et Forum International sur les Droits Humains (FIFDH) se tient du 6 au 15 mars 2020. Retrouvez l’intégralité du programme sous www.fifdh.org.
Avec des années de chant et de danse et une solide formation théâtrale, Casilda Regueiro donne vie aux contes en allant au-delà de la simple narration, utilisant sa voix, son expressivité et sa présence pour transporter le public dans des mondes magiques et imaginaires. Née à Madrid et licenciée en histoire de l’art, Casilda Regueiro porte en elle la culture galicienne, qui a préservé la tradition orale jusqu’à nos jours.
Casilda Regueiro croit profondément aux histoires de la tradition orale comme moyen de transmettre la sagesse de l’humanité. Elle recherche la simplicité et l’authenticité.
Les Bibliothèques municipales lui ont donné carte blanche pour un spectacle de contes autour du 8 mars, Journée internationale des droits des femmes.
Ville de Genève
Service Agenda 21-Ville durable
Stéphanie Monay
Chargée de missions
T. +41 (0)22 418 22 87
stephanie.monay@ville-ge.ch