Au programme :
Vos quatre hôtesses :
De 16h à 21h
Salle communale de Plainpalais
Déconstruire les stéréotypes de la domination masculine en s’amusant, en se troublant, en se laissant surprendre.
Partager une discussion sur la pluralité et la fluidité des identités de genres tout en se mouvant dans celles des masculinités.
Echanger sur l’histoire de nos ainé-e-s qui ont joué à se travestir et à transgresser les normes de leurs époques.
S’affranchir à notre tour des injonctions en subvertissant les codes socio-culturels de notre époque.
Mouvement international, activisme féministe, lutte pour les droits LGBT, scène artistique et musicale alternative… les kings sont tout ça et autres à la fois.
Découvrez l’effervescence et la diversité de ces identités à porter un soir, une semaine ou plus, à l’envie. A partir d’échanges, de jeux, de recherches individuelles, de découverte de techniques de maquillage, d’essayage de costumes, de jeux de rôles en binôme et en groupe…
Dans le respect des identités et du point de confort de chacunE, ton ou tes kings apparaîtront. Apportez quelques vêtements masculins, on s’occupera du reste. Et la bienveillance sera au rdv !
Isabelle Salem Diego Sentis a fait ses premiers pas de King à Bruxelles lors du festival Pink Screem en 2004. Depuis, elle performe à Lille, à Lyon, Genève, Montpellier… Diego a obtenu le prix «coup de cœur coup de cu» du jury et de Sam MH. Bourcier au festival Hétérocyclage et a participé au film de Chriss Lagg «Paroles de King».
Isabelle Salem Diego S. performe aussi la féminité depuis plus de 14 ans avec les sœurs de la perpétuelle indulgence, ordre internationale de lutte contre le sida, les LGBTphobies et le sexisme.
14h00-18h00
Salle communale de Plainpalais
Gratuit
Marché des créatrices, projections, workshops et défilé Drag Queen & King, concert live et DJ set.
En amont de la soirée:
Programme de la soirée:
Le projet d’exposition «Mais t’étais habillé.e.x comment?», est inspiré de l’exposition «What were you wearing?» mise sur pied par le Centre d’éducation et de prévention contre les agressions sexuelles de l’Université du Kansas en 2013.
Tout comme l’exposition originale, le projet de la Slutwalk, soutenu par le Service Agenda 21-Ville durable, a pour but de déconstruire l’idée préconçue selon laquelle un viol ou une agression sexiste ou sexuelle peut être expliquée ou justifiée par les vêtements portés par la victime.
Cette exposition est constituée de vêtements (reconstitués ou non), portés par les victimes lors de leur agression. Chaque tenue est accompagnée d’un témoignage écrit, récolté par l’association au cours du processus de création de l’exposition.
Plus d'informations sur la page Facebook de la Slutwalk
Vernissage de l’exposition
17h00
Uni Mail, hall central
L’exposition sera visible du lundi 5 au vendredi 9 mars dans le hall central d’Uni Mail.
Dans le contexte globalisé actuel, quel est l’impact de l’industrie de la mode sur les droits des femmes à travers le monde? Dans quelles conditions nos vêtements sont-ils fabriqués? Des ouvrières aux consommatrices, peut-on agir pour une mode respectueuse des droits humains?
Réunissant des chercheuses, expertes et militantes, cette table-ronde propose de mettre en lumière les rapports de pouvoir complexes qui s’articulent au sein de l’industrie du vêtement ainsi que les stratégies de lutte contre les multiples oppressions de ce secteur.
Intervenantes :
Modératrice :
18h30
Maison de la Paix, Auditoire A1B
Chemin Eugène-Rigot 2, 1202 Genève
Si un vêtement particulier a retenu l'attention dans l'arène publique ces dernières années, c'est bien le voile islamique présenté comme un «signe-symbole» de la domination masculine - chez les «Autres».
Cette conférence recadre cette attention stigmatisante à la lumière d'une brève histoire culturelle de l'habit blanc de la mariée, notamment du voile de la mariée et de sa signification à travers l’histoire. Nous y montrerons l'intérêt de considérer celui-ci également comme un «signe-symbole» de la domination masculine - chez «Nous» (sic!).
Iulia Hasdeu est docteure en anthropologie. Elle travaille comme chercheuse et enseignante sur des problématiques contemporaines de culture et société, telles l'intersection entre le genre et l'ethnicité, la redéfinition de la citoyenneté, ou les représentations médiatiques des identités racialisées. Elle est membre du groupe PostCit — "Penser la différence raciale et postcoloniale".
Elizabeth Fischer est historienne de la mode, professeure HES responsable du département Design Mode, bijou et accessoires de la HEAD – Genève. Son champ d’expertise est l’histoire socio-culturelle de la mode et de la parure au sens large. Ses recherches portent sur le corps contemporain dans son rapport à l’accessoire, ainsi que sur l’expression du genre dans le vêtement. Elle a publié de nombreux articles sur l’histoire du vêtement et de sa représentation sociale.
12h30
HEAD – Genève, salle R36
15, boulevard James Fazy, 1201 Genève
L’illustratrice présente son très bel album La ballade de Mulan. Les rencontres se déroulent en deux temps, avec une présentation et une discussion autour de l’album puis, un moment interactif et ludique.
Les robes et les collants c'est pour les filles et les armures pour les garçons. Vraiment? Pas si on en croit les habits des princes de la Renaissance et des guerrières chinoises. À travers une panoplie de vêtements, coiffures et accessoires de tous temps, Clémence Pollet revisite un jeu traditionnel et propose aux enfants un atelier qui développe leur imaginaire autour des vêtements féminins ou masculins, féminins et masculins.
Clémence Pollet est née en 1985 à Courbevoie. Après des études d’illustration à l’École Estienne à Paris, elle poursuit son parcours à l’Académie des beaux-arts de Bologne en Italie et à l’école des Arts décoratifs de Strasbourg. Ses images ont été sélectionnées aux concours internationaux de Bologne en 2007, Figures / Futur et Charles Perrault en 2006. https://clemencepollet.wordpress.com/
Clémence Pollet dédicacera son album à la librairie Au Chien Bleu le samedi 10 mars de 10h00 à 12h00.
16h00
Bibliothèque des Eaux-Vives
L'histoire des codes vestimentaires montre comment le vêtement est un marqueur du genre essentiel. En Occident, par exemple, le vêtement "fermé" assurerait protection et autorité aux hommes, tandis que le vêtement "ouvert", imposé aux femmes, soulignerait leur disponibilité sexuelle. Est-il possible d'échapper à ce principe de différentiation sexuée? Si oui, comment et au nom de quelles valeurs? Peut-on vraiment créer du neutre dans un domaine vestimentaire qui semble régi par des symboles masculins et féminins? Pour les cinquante ans de 1968, retour sur les années qui ont inventé la minijupe, le pantalon féminin et les tenues unisexes. Et zoom sur l'étonnant Rudi Gernreich, styliste américain d'avant-garde jouant avec les codes.
Christine Bard est professeure d’histoire contemporaine à l’Université d’Angers et membre honoraire de l’Institut universitaire de France. Elle travaille sur l’histoire politique, sociale et culturelle des femmes et du genre (parmi ses ouvrages : Les Filles de Marianne ; Les Garçonnes ; Les Femmes dans la société française au 20e siècle ; Ce que soulève la jupe. Identités, transgressions, résistances ; Une histoire politique du pantalon ; Le féminisme, au-delà des idées reçues ; Les insoumises. La révolution féministe ; Histoire des femmes dans la France des XIXe et XXe siècles). Elle a dirigé plusieurs livres collectifs, dont Un siècle d’antiféminisme (Fayard, 1999) et, avec la collaboration avec Sylvie Chaperon, le Dictionnaire des féministes. France XVIIIe-XXIe siècle, PUF, 2017).
Elle préside l’association Archives du féminisme et dirige la collection du même nom aux Presses universitaires de Rennes. Elle coordonne un programme interdisciplinaire sur les discriminations sexistes et homophobes (GEDI) et anime le musée virtuel sur l’histoire des femmes et du genre MUSEA.
18h30
Uni-Dufour, salle U300
En présence de Sandrine Salerno, Conseillère administrative en charge de la promotion de l’égalité entre femmes et hommes et de Sami Kanaan, Conseiller administratif en charge de la culture et du sport.
Sous les vêtements, les corps…. A cacher, à rhabiller, ou au contraire à dévoiler, à déshabiller. Quels rapports de pouvoir se jouent sur les corps, en particulier ceux des femmes? Comment ces injonctions se manifestent-elles, notamment à travers les codes vestimentaires? Comment s’en libérer et à quel prix?
Tour de taille, couleur de peau, pilosité, maquillage… Trop petite, trop grande, trop maigre, trop grosse, pas assez sexy, trop séduisante… Quelles injonctions à la «féminité» et comment la (re)définir?
Au-delà des apparences, les corps sont politiques et l’esthétique, la beauté et ses définitions sont bel et bien des combats féministes.
Intervenant-e-s :
Modératrice :
19h00
Bibliothèque de la Cité, salle Le Multi
Historiquement, les femmes écrivaines, pour pouvoir être acceptées dans un monde littéraire si longtemps réservé aux "hommes de lettres", ont parfois dû adopter ou détourner leurs codes : soirées et clubs privés, porte-cigarettes, veston, monocle et col dur.
Mais si elles ont pris des apparences masculines, ce n'était pas seulement pour tenter de rejoindre ces messieurs dans leur titre mais également parce que le vêtement, s'il peut être une frontière, est aussi – elles l'avaient donc compris – une porte d'entrée...
En Suisse, trois figures féminines d'importance ont toutes, à un moment donné de leur travail, adopté des vêtements masculins: Isabelle Eberhardt, Ella Maillart, Anne-Marie Schwarzenbach. Toutes sont allées bien au-delà des codes du genre et des limites sociales et géographiques de leur époque. C'est à partir d'elles que nous tenterons de soulever le voile de ce trait littéraire et historique si singulier qui lie le vêtement masculin et les femmes de lettres.
Karelle Ménine vit à Genève. Elle écrit des essais, des pièces théâtrales, des récits. Lauréate de la Bourse Textes-en-Scènes SSA 2017 et de la Bourse d’écriture auteure 2017 de la Ville et du Canton de Genève, elle a plusieurs fois collaboré avec le Festival d’Avignon et a présenté son travail sur de nombreuses scènes en Suisse, France, Belgique ainsi qu’au Congo. Elle est à l’origine de plusieurs projets performatifs littéraires : «La Phrase», à Mons Capitale européenne de la Culture, «Voyage entre les langues», dans 6 villes suisses, «Cadavres exquis métropolitains», dans 6 villes de Marseille-Métropole, ainsi que «1-2 Ouagadougou», en partenariat avec l'école Cefise-Benaja au Burkina Faso. Elle prépare avec la Maison Rousseau et de la Littérature une exposition des archives littéraires d'Isabelle Eberhardt pour le mois de juin 2018
Plus d’information : www.adelitt.eu
19h00
Bibliothèque de la Cité, salle Le Multi
L’illustratrice présente son très bel album La ballade de Mulan. Les rencontres se déroulent en deux temps, avec une présentation et une discussion autour de l’album puis, un moment interactif et ludique.
Les robes et les collants c'est pour les filles et les armures pour les garçons. Vraiment? Pas si on en croit les habits des princes de la Renaissance et des guerrières chinoises. À travers une panoplie de vêtements, coiffures et accessoires de tous temps, Clémence Pollet revisite un jeu traditionnel et propose aux enfants un atelier qui développe leur imaginaire autour des vêtements féminins ou masculins, féminins et masculins.
Clémence Pollet est née en 1985 à Courbevoie. Après des études d’illustration à l’École Estienne à Paris, elle poursuit son parcours à l’Académie des beaux-arts de Bologne en Italie et à l’école des Arts décoratifs de Strasbourg. Ses images ont été sélectionnées aux concours internationaux de Bologne en 2007, Figures / Futur et Charles Perrault en 2006. https://clemencepollet.wordpress.com
Clémence Pollet dédicacera son album à la librairie Au Chien Bleu le samedi 10 mars de 10h00 à 12h00.
15h00
Bibliothèque de la Jonction
Organisée par l’association Les CulturElles
Plus d’informations : www.lesculturelles.com
Acte I
Du 1er au 8 mars
Espace Témoin
10, rue des Vieux-Grenadiers
Acte II
Du 2 au 16 mars
Uni Dufour
Organisée par l’Institut des Etudes Genre de l’Université de Genève.
Plus d’informations : www.unige.ch/etudes-genre/fr/cycle-de-conferences-publiques/cycle-de-conferences-2017-2018/
Lundi 5 mars
18h15
Uni Mail, R070
Plus d’informations : www.cinelux.ch
Jeudi 8 mars
14h00
Cinélux
Tarif Avivo : CHF 8.-
Tarif normal : CHF 10.-
Organisée par le Bureau de l’égalité de l’Université de Lausanne
Plus d’informations : https://news.unil.ch/display/1517925234433
Jeudi 8 mars
16h30
Université de Lausanne
Organisée par Lestime
Plus d’informations : www.lestime.ch/
Vendredi 9 mars
20h00
Lestime
Co-présenté avec le International Service for Human Rights (ISHR), le Service Agenda 21 – Ville durable de la Ville de Genève et le Service égalité de l’Université de Genève.
Plus d’informations : www.fifdh.org/...ou www.facebook.com/...
Samedi 10 mars
17h00
Espace Pitoëff – Grande Salle
Co-présenté avec le Service Agenda 21 – Ville durable de la Ville de Genève et le Service égalité de l’Université de Genève.
Plus d’informations : www.fifdh.org/...ou www.facebook.com/...
Dimanche 11 mars
20h30
Espace Pitoëff – Grande Salle
Ville de Genève
Service Agenda 21-Ville durable
Héloïse Roman
Chargée de projets égalité
T. +41 (0)22 418 22 93
heloise.roman@ville-ge.ch