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Photographes

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Niels Ackermann

Né en 1987 à Genève, Suisse.
Vit et travaille entre Genève, Suisse, et Kiev, Ukraine.
En parallèle d’études en sciences politiques à l’université de Genève, Niels Ackermann a commencé à travailler pour la presse suisse et internationale en 2007 au sein de l’agence Rezo.ch. Ses travaux présentant une Ukraine en rupture avec ses stéréotypes et qui questionne son histoire lui ont valu de nombreuses distinctions dont le prix Rémi Ochlik-Ville de Perpignan ou le Swiss Press Photo Award et ont fait l’objet de deux publications (L’Ange Blanc, et Looking for Lenin). Il a été présenté dans divers festivals et expositions en Chine, en France, aux Pays-Bas ou en Suisse. Looking For Lenin a été exposé pour la première fois cette année aux Rencontres d’Arles. En 2015, Niels a co-fondé l’agence photographique Lundi13.
Agence: www.lundi13.ch
Site personnel: www.nack.ch

Dans le programme: Lundi 13

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Reto Albertalli

Reto Albertalli (*1979) est un photographe suisse basé dans son Tessin natal, et à Genève, où il est co-fondateur et directeur de l’agence photographique Phovea.
Diplômé en 2003 à l’Ecole de photographie de Vevey, il est devenu photographe professionnel appliquant son interprétation photographique personnelle aux mandats de reportages et de portraits, pour le secteur corporate (Rolex e.o), les agences de développement (MSF e.o), les privées et la presse. (NYT e.o). Il a voyagé dans de nombreux pays (Mali, Roumanie, ex-Yougoslavie, Iran, Palestine, Afghanistan, dans les Favelas brésiliennes) pour des mandats, des projets personnels, mais également pour enseigner la photographie à des adolescents et leur permettre d’explorer des alternatives à leur réalité. Son travail a obtenu différentes distinctions, il est régulièrement publié et exposé nationalement et internationalement.

http://retoalbertalli.com
http://phovea.com

Dans le programme: Phovea

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Leila Alaoui

Leila Alaoui, photographe et vidéaste franco-marocaine, est née en 1982. Elle a étudié la photographie à l’université de New-York. Son travail explore la construction d’identité, les diversités culturelles et la migration dans l’espace méditerranéen. Elle utilise la photographie et l’art vidéo pour exprimer des réalités sociales à travers un langage visuel qui se situe aux limites du documentaire et des arts plastiques.
Son travail a été exposé notamment à Art Dubaï, à l’Institut du Monde Arabe et à la Maison Européenne de la Photographie à Paris. Ses photographies ont été publiées dans de nombreux journaux, y compris le New York Times, The Guardian et Vogue. L’engagement humanitaire de Leila Alaoui inclut également des mandats photographiques pour des ONG comme le Danish Refugee Council, Search for Common Ground et le HCR. En janvier 2016, alors qu’elle était mandatée par Amnesty International pour réaliser un travail sur les droits des femmes au Burkina Faso, Leila Alaoui a été victime des attaques terroristes à Ouagadougou. Elle a succombé à ses blessures le 18 janvier 2016.

Dans le programme: Natreen

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Algirdas Bakas

Lituanie (1984)

Grand voyageur, Algirdas Bakas est né à Jurbarkas en Lituanie, à seulement 24 kilomètres de Kaliningrad. Après avoir étudié la photographie à Vilnius, il travaille notamment pour de prestigieux magazines comme Vogue, Condé Nast Traveler ou Wallpaper tout en menant ses projets personnels.

Dans le programme: Kaliningrad

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Emmanuelle Bayart

Le travail de la photographe Emmanuelle Bayart, formée à la HEAD - Genève, consiste à représenter, sous forme documentaire, les dimensions sociologiques, anthropologiques et culturelles de l’inscription des individus dans un territoire.

Dans le programme: Vis-à-vis

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Aurélien Bergot

La démarche artistique du photographe Aurélien Bergot, formé à l'école de photographie de Vevey, se développe autour des notions de limite et de pouvoir. Il s’intéresse à la manière dont les dominants modèlent leur environnement dans l’optique de cohabiter ou, au contraire, d’exclure.

Dans le programme: Vis-à-vis

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Mabe Bethônico

Mabe Bethônico est une figure importante de la scène artistique brésilienne. Elle vit et travaille entre Belo au Brésil et Genève.
Mabe Bethônico is a prominent figure in the Brazilian art scene. She lives and works between Belo Horizonte (Brazil) and Geneva. In her work with archives and institutions, she narrates from historic material and invention, engaging with issues of memory and experience. Bethônico’s work has been shown regularly across Brazil and Europe. She is part of the international artists’ group World of Matter (http://www.worldofmatter.net/), initiated in 2010. She holds a MA and PhD from the Royal College of Art, London [1993 – 2000], and was awarded a postdoctoral scholarship to develop a project on the photographs of Edgar Aubert de la Rüe at the Ethnography Museum of Geneva in 2014. Since 2001, Mabe Bethônico has been a professor in the Fine Art School of the Universidade Federal de Minas Gerais in Brazil.

Dans le programme: One traveller after another

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Norman Behrendt

(Allemagne, 1981)

Né en 1981 dans l’ancien Berlin-Est, Norman Behrendt a étudié la photographie et le graphisme à la Fachhochschule de Postdam. En 2012, son travail de fin d’études intitulé Burning down the house, un portrait échelonné sur près de cinq ans des graffeurs de Berlin, a connu un succès international et a obtenu plusieurs récompenses. Actuellement, il vit et travaille toujours à Berlin.

Dans le programme: Brave the new Turkey

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Fred Boissonnas

Fred Boissonnas (1858-1946), est le plus connu des photographes genevois. Après avoir repris l’atelier de son père en 1887 et gagné un Grand Prix à l’exposition universelle de Paris, avec ses épreuves de grand format, il ouvre des succursales à Paris, Reims, Lyon, Marseille et Saint-Pétersbourg. Ces entreprises ne survivront pas à la Seconde Guerre mondiale. A partir de 1918, il cède son atelier genevois à ses fils.
La pratique photographique de Boissonnas touche de nombreux domaines du portrait au paysage en passant par les vues d’architecture. Une bonne partie de son œuvre est liée à des projets éditoriaux, Fred Boissonnas se révélant un concepteur de livres de photographies prolifique.
Les images de Grèce de Fred Boissonnas, déposées au Musée de la photographie de Thessalonique, sont classées, depuis 2012, monument du patrimoine mobilier de la Grèce. Le fonds d’atelier de Fred Boissonnas et de ses successeurs (env. 200 000 phototypes et des documents d’archives) a été acquis en 2011 par la Ville de Genève et déposé au Centre d’iconographie de la Bibliothèque de Genève.

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Stéphanie Buret

Ethnologue de formation, elle développe ses reportages photojournalistiques depuis 2015.
Elle s’intéresse particulièrement à documenter les constructions d’identité et les mutations sociales dans un contexte de transition ou de dictature.
En 2015, sa série « La junte au pays des merveilles » sur la nouvelle capitale birmane est projetée à Visa Pour l’Image à Perpignan.
En 2016, son reportage sur l’Erythrée « Dolce Vita en enfer » a une reconnaissance internationale (The Guardian, Le Temps, New Republic) et est publié dans la prestigieuse revue de photojournalisme 6 mois. En 2017, elle est une des lauréates du Travel Photographer of The Year et obtient le 3e prix catégorie Etranger au Swiss Press Photo Award avec la série « Utopie futuriste » sur la nouvelle Smart City sud-coréenne.

www.stephanieburet.com
Dans le programme: Utopie future

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Edward Burtynsky

Né en 1955, Edward Burtynsky commence la photographie à l‘âge de 11 ans lorsqu’il reçoit de son père un appareil photo et une chambre noire. Il entreprend des études de photographie et de média à l’Université de Ryerson en Ontario et obtient également un diplôme en Arts Graphiques au Niagara College. En 1985, il fonde Toronto Image Works, un laboratoire et centre de photographie argentique et digitale. Son précédent travail environnemental Manufactured Landscape en 2004 lui a valu une reconnaissance internationale et a fait naître le projet Water.

Dans le programme: Water

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Christophe Chammartin

Photographe, il partage son temps entre ses mandats institutionnels, son travail pour la presse suisse et internationale et son travail personnel.
En 2001, il intègre l’agence genevoise Rezo.ch, lauréate de quatre Worldpress. Ses travaux s’orientent sur des questions liées aux migrations et à l’agriculture. Ses images sont exposées dans plusieurs festivals. Son travail Prisons de Plastique est lauréat de nombreux prix internationaux.
Depuis quelques années, sa démarche photographique s’exprime également de manière poétique à travers une expérience intime avec la nature et la forêt.

Dans le programme: A la conquête

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Magali Dougados

Magali Dougados est photographe indépendante ; elle vit et travaille aujourd’hui à Genève. En symbiose, elle articule des mandats et une démarche de photographe plasticienne. La photographie est avant tout pour elle une rencontre, un instant privilégié fragile et fort à la fois, une sorte d’infime intimité avec l’invisible.

Dans le programme: Vis-à-vis

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Agnès Geoffray

Agnès Geoffray (1973, France) est plasticienne. Dans une posture d'iconographe, elle sonde, élabore et réactive les images. Par le biais de mises en scène, de réappropriations ou d'associations photographiques, elle révèle un univers de tensions, latentes et mystérieuses. Elle a été résidente à la Rijksakademie à Amsterdam et pensionnaire à la Villa Médicis à Rome. Ses travaux ont été exposés dernièrement au Jeu de Paume à Paris (Soulèvements) et au Centre Pompidou Metz (Un Musée imaginé). Ils font partie des collections, entre autres, du Centre Pompidou et du Fond National d’Art Contemporain à Paris, du Frac Auvergne à Clermont-Ferrand et du Musée de l’Elysée à Lausanne. Trois ouvrages monographiques ont été publiés aux éditions de la Lettre Volée à Bruxelles : Ultieme Hallucinatie, Profond silence et Les Captives.

Dans le programme: Temporary Shelter

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Magali Girardin

Diplômée de l’Ecole de photographie de Vevey en 1995, Magali Girardin exerce son métier de photographe indépendante depuis maintenant 20 ans. Elle collabore régulièrement aux pages et sites de la presse quotidienne, des magazines et de l’agence Keystone. En 2008, son reportage publié sur la prostitution masculine lui vaut de recevoir le 1er Prix du Swiss Press Photo, dans la catégorie « Vie quotidienne et environnement ». En 2014, son reportage sur les requérants logés en bout de piste de l’Aéroport international de Genève est salué par un 2e prix du Swiss Press Photo, dans la catégorie « Actualité ». Son nom se retrouve par ailleurs sur la couverture de plusieurs livres, dont l’un consacré à « La vie secrète du Diogène », fruit d’une enquête de trois ans sur les entasseurs compulsifs.

Dans le programme: Grandir sur le Tarmac

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Adrien Golinelli

Adrien Golinelli est né en 1987 à Genève. Il fait ses études de Lettres à Genève et Tokyo. Engagé dans la réflexion sur les thèmes humains contemporains, à la croisée entre les problématiques sociales et macroéconomiques. Lauréat du Prix Paris Photo Jeunes Talents en 2012 pour son travail en Corée du Nord, il a publié en 2013 « Corée du Nord, l’envers du décor » aux Editions de la Martinière. En 2017 il sort « Ordos » sur la plus grande – mais désespérément vide – ville nouvelle du monde, aux Editions Kehrer.

Dans le programme: Grandir sur le Tarmac

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Julien Gregorio

Julien Gregorio (1978) sort diplômé de la formation supérieure de l’Ecole de Photographie de Vevey en 2003. Il devient photographe indépendant, sous contrat avec les Hôpitaux Universitaires de Genève pour lesquels il réalise des reportages sur le monde médical. Passionné par le documentaire social, il garde en parallèle des travaux personnels, notamment sur le sujet du logement et de la précarité et publie en 2012 l’ouvrage « Squats, Genève 2002-2012 » aux éditions Labor & Fides.
Il rejoint le collectif de photographes « Strates » de 2005 à 2010 et occupe depuis 2016 le poste de rédacteur photo à l’Unité information et communication de la Ville de Genève.
Il est co-fondateur avec Reto Albertalli de l’agence « Phovea » depuis 2013 et termine actuellement un travail personnel sur l’autoconstruction dans les bidonvilles de Bombay.

Dans le programme: Phovea

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Harry Gruyaert

Harry Gruyaert, né à Anvers en 1941, fait des études à l’Ecole du Cinéma et de Photographie à Bruxelles puis s’installe comme photographe à Paris tout en travaillant comme directeur de la photographie pour la télévision flamande. Dans TVShots, son premier travail d’envergure, il photographie les Jeux olympiques de Munich de 1972 sur un écran de télévision en manipulant les couleurs. Il rejoint l’agence Magnum Photos en 1981 et voyagera énormément, notamment en Asie, aux Etats-Unis, au Maroc, au Moyen-Orient et en Union soviétique..

Dans le programme: Rivages

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HEAD

Focus sur l'option Bachelor Information/fiction (photographie, vidéo), sélection de travaux récents d’étudiant-e-s.

L'option Information/fiction propose un enseignement pratique et théorique de la photographie. La question importante qui structure l'enseignement est celle de la responsabilité du photographe dans la véracité des images produites. En effet, que fait un-e artiste avec un appareil à enregistrer, à reproduire et à diffuser de l’image et du son ? Sans se limiter à l'ajout des images dans un monde spectaculaire qui en est déjà saturé, il-elle propose un rapport spécifique à son environnement culturel et social. Ce rapport peut passer par le document comme par la fiction ou l’autofiction, la constitution d’archives, le détournement, l’enquête anthropologique, la participation à des communautés, etc. C’est par la prise en compte d’un contexte social et culturel que nous entendons introduire les étudiant-e-s à une politique de l’image en les amenant à s’interroger autant sur la réalisation de leurs projets que sur les conditions de leur réception.

Sélection de travaux de trois jeunes diplômées

C.O.R. – 2016
Caroline Etter, étudiante en Work.master 2017
Ses expériences passées au sein de systèmes communautaires alternatifs ont amené Caroline à questionner les discours politiques, sociaux et économiques que ces modes de vie peuvent générer. C.O.R fait référence au centre ornithologique de réadaptation de Genève. Ce projet brouille volontairement les pistes de la problématique migratoire, jouant sur l’ambiguïté et la porosité des discours.

More to the north – 2016
Vanessa Cojocaru, étudiante en Communication Visuelle 2016
Sa famille proche ayant fui la Roumanie de Ceausescu dans les années 1970, Vanessa est sensibilisée au thème de l’identité individuelle et au rapport que cette dernière entretient avec la migration. Sa série part d’une démarche archéologique dans une tentative de s’imaginer une population dont la trace aurait disparue.

Reconstruire – 2016
Judith Hunziker, étudiante en Communication Visuelle 2013
Engagée pour les droits humains, Judith utilise le design pour répondre à des problématiques sociales qui lui tiennent à coeur. Depuis quelques années, elle s’intéresse à la migration et à ses principaux acteurs : les réfugié-e-s et demandeurs d’asile. La série présentée ici s’est développée à travers des rencontres de réfugié-e-s syrien-ne-s installés à Leipzig, en Allemagne.

Carte blanche au Pool Photographe de la HEAD – Genève

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Aline Henchoz

Suisse, (1980)

Diplômée de l’Ecole de photographie de Vevey et de la HEAD-Genève, Aline Henchoz travaille dès 2006 en tant que photographie-graphiste pour la Ville de La Chaux-de-Fonds où elle vit actuellement. Dans ses travaux personnels, elle s’intéresse particulièrement à la question de l’empreinte laissée par les hommes dans le paysage.

Dans le programme: Villes-fantômes avec golf

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Mark Henley

Né en Angleterre, Mark Henley est basé à Genève et reprenté par Pano Pictures à Londres. Il a reçu à plusieurs reprises des prix importants dont le Swiss Press Photo de l’année en 2012 et 2014.
Son travail sur les réfugiés pour le HCR et l’Hospice général a fait l’objet de plusieurs expositions et plus récemment aux Nations Unis à Genève.
Actuellement basé au Palais des Nations Unis, il collabore avec entre autres Le Temps et des institutions en Suisse et à l’étranger.

www.markhenleyphotos.com
Dans le programme: Asylum / Bank on Us & Two Minutes to Midnight

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Steeve Iuncker

Photographe « de presse » à mi-temps pour la Tribune de Genève, Steeve Iuncker interroge de façon inlassable, radicale, politique au vrai sens du terme, la (ou les ) fonction (s) de la photographie et de l'image dans le domaine de l'information et du documentaire d'aujourd'hui. A quoi cela peut-il servir de valoriser l'image fixe ? Comment se situer par rapport à son histoire, ses histoires ? Quels dispositifs mettre en place, dès la prise de vue et jusqu'à la mise en forme et l'utilisation pour être, sinon justes, du moins pertinents ? Ce sont là les questions de base qui fondent et agitent un travail en permanente évolution, attaché à définir de façon précise ses cadres, sa relation au texte, ses principes de narration, sa mise en danger du regard, du voyeurisme, des conventions. Un travail, également, qui aime à approcher les tabous liés au corps, au sexe, à la mort, à la conception sociale et normalisée des grandes questions qui agitent la pensée humaine. Steeve Iuncker ne chasse pas les icônes. Il montre. De façon réaliste, libre et salutaire. Même si cela peut sembler provocateur ou choquant. Il nous demande seulement d'accepter de voir. D'être responsables et lucides.
Christian Caujolle

Dans le programme: Gaza

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Kerim Knight

Kerim Knight est photographe indépendant depuis 2013. Britannique et turc, il se passionne pour les rencontres humaines qui l’ont amené à voyager dans le monde entier. Il a notamment travaillé pour le National Geographic à Istanbul où ses photographies ont été exposées au Juno Art Centre.
Dépeindre la vie, mettre en avant les êtres humains et leurs singularités, est une des missions que s’est donnée Kerim Knight. Influencé par de nombreux photographes contemporains tels que Richard Avedon et Erwin Olaf, il considère le portrait comme le format de prédilection du photographe, car il lui permet de mettre en évidence une caractéristique particulière chez chacun de ses modèles.

Dans le programme: Une goutte de notre époque

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Elisa Larvego

Le travail d’Elisa Larvego, formée à la HEAD – Genève, interroge les notions de représentation, de distance et de point de vue, tout en retranscrivant par l’allusion de ce qui est absent, une actualité souvent dramatique ou des mémoires enfouies. Elisa Lavergo suscite également le récit grâce à l’adjonction d’éléments intrigants et au transfert d'objets dans un contexte insolite.

Dans le programme: Enquête photographique genevoise – Les pratiques sportives

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Sylvie Léget

Dans le parcours de Sylvie Léget, la photo a trouvé sa place par intermittence. Une première photo à 9 ans. Peu après naît une passion, la danse. Puis une autre, l'humanitaire. Ensuite le bonheur d'être mère. Parutions dans divers magazines, quelques concours gagnés. En 2013, Sylvie passe 3 mois à l'International Center of Photography (ICP) de New York. Le point de non-retour.
Le travail de Sylvie se définit comme une succession de rencontres humaines. La caméra est une porte d'entrée vers d'autres mondes, d'autres réalités. L'intimité est maintenant au centre de son travail. Plus récemment elle a démarré un projet documentaire sur l'essence-même de cette intimité : la maternité, celle des requérantes d'asile. Parce que pour elle, la photo permet d'ouvrir les yeux d'autrui.

www.sylvieleget.com
Dans le programme: VICTORY, né à Genève

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Armin Linke

Cinéaste et photographe, Armin Linke s’est fait connaître avec son projet Book on Demand à la Biennale de Venise de 2003, sur l’invitation d’Hans Ulrich Obrist. Le public pouvait explorer son archive sur un ordinateur et composer son propre livre. Linke constitue depuis une dizaine d’années une véritable archive photographique de la globalisation, recensant des lieux prédominants de la géopolitique contemporaine. Chroniqueur de la mondialisation, il s’intéresse à la manière dont le capitalisme modifie la planète. Il est actuellement professeur à la HfG (Staatliche Hochschule für Gestaltung) de Karlsruhe. Le CPG a exposé son travail à de nombreuses reprises.

Dans le programme: THE APPEARANCE OF THAT WHICH CANNOT BE SEEN

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Patrick Lopreno

Formé à la photographie de presse à Milan après avoir obtenu une licence en Histoire contemporaine à l’Université de Genève, Patrick Lopreno se dirige rapidement vers le documentaire social en s'intéressant notamment à la thématique de l'enfermement dans le milieu carcéral. Il a publié deux livres de photographies aux éditions Labor & Fides. « Monastères », travail sur l'univers monacal et « Voyage en Suisse », une errance à travers la Suisse périphérique. Il intègre l'agence Phovea en 2016.

Dans le programme: Phovea

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Fred Merz

Photographe indépendant & Co-fondateur de l’Agence Lundi13
Né en 1978 à Genève, Fred Merz est diplômé de l'Ecole de Photographie de Vevey (Suisse) en 2001. Sollicité par la presse suisse et internationale pour son travail de portraitiste, Fred revendique un regard esthétique sur le monde, un monde qu’il met en scène grâce à une multitude d’éclairages spécifiques, au rendu proche de compositions cinématographiques.
Ces dernières années, Fred Merz a été appelé à retranscrire et faire évoluer cette démarche artistique, tout en développant conjointement de nouveaux concepts de communication pour diverses institutions et plus particulièrement pour de grandes manufactures horlogères suisses.
Auteur de plusieurs campagnes publicitaires, il a été chargé par la manufacture Hublot de réaliser pour la Coupe du Monde de la FIFA au Brésil, une série de portraits des ambassadeurs stars du monde du football. Fred réalise en parallèle des travaux personnels, souvent à travers le portrait, comme avec la série des « Catadores » de Rio de Janeiro, ces trieurs de matériaux recyclés, qui collectent les ordures au Brésil sur la plus grande décharge à ciel ouvert d’Amérique du Sud

Dans le programme: Lundi13

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Gianni Motti

Eclipse 99, 11 août 99 (Italie, 1958)

Né au Tessin à Sondrio, en 1958, « Gianni Motti vit à Genève. Il mène une vie exemplaire », comme il aime à le préciser. Son œuvre, décalée et non dénuée d’humour, aborde des sujets sensibles, culturels, politiques ou économiques, par le biais du faux-semblant, du détournement ou du subterfuge. Qu’il s’agisse de la mise en scène de son enterrement dans un village espagnol, de la revendication de tremblements de terre, de son infiltration à l’ONU à la place du délégué indonésien lors de la 53e session des Droits de l’Homme ou encore de la conversion du budget de son exposition en un chèque caché dans des salles vides, invitant le public à une chasse au trésor, l’œuvre de Gianni Motti, avec un rare talent de la manipulation, renverse et détourne les stratégies de toutes les formes de pouvoir.

Dans le programme: Eclipse 99 (11 août 1999)

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Yan Morvan

(France, 1954)

Yan Morvan est né à Paris. Après des études de mathématiques et de cinéma, il effectue des reportages sur les Hells Angels de Paris et les prostituées de Bangkok. Il travaille dans les années 1970 pour Libération, Paris Match et le Figaro Magazine, puis devient en 1980 correspondant permanent de Newsweek, pour lequel il couvre de nombreux conflits : Iran-Irak, Liban, Irlande du Nord, Chute du mur de Berlin, Rwanda, Kosovo. Ses reportages de guerre lui vaudront notamment le prix Robert-Capa en 1983, ainsi que deux prix du World Press Photo. Depuis 2004, il se penche sur d’autres sujets de fonds : les banlieues, les victimes de guerre et les accidents de la route.

Dans le programme: Champs de Bataille

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MAH - Arras

Jean-Baptiste Camille Corot (Paris 1796 – Paris 1875)
Connu pour ses peintures de paysage réalisées en plein air, Camille Corot se lance tout naturellement dans la technique des clichés-verre, après une visite à son ami l’artiste Constant Dutilleux à Arras. Entre 1847 et 1874, Corot grave au total soixante-dix planches sur verre.

Charles-Paul-Étienne Desavary (Arras 1937 – Arras 1885)
Le peintre et lithographe Charles Desavary accompagne souvent son maître, Constant Dutilleux, et Camille Corot dans leurs excursions à la campagne. Entre 1958 et 1874, il imprime les planches de l’artiste parisien. Encouragé par Dutilleux qui était entretemps devenu son beau-père, il tente d’exploiter commercialement le procédé des clichés-verre, sans pourtant y parvenir.

Eugène Cuvelier (Arras 1830 – Paris 1900)
Comme son père, le fabricant de couleurs Adalbert Cuvelier, Eugène Cuvelier s’intéresse à la photographie et devient membre de la Société française de photographie. Entre 1855 et 1856, il imprime les clichés-verre de Corot et, en 1859, il introduit cette technique auprès des artistes de Barbizon, grâce à son mariage avec Louise Ganne, fille de l’aubergiste de Barbizon. Corot est appelé à être son témoin, tandis que Théodore Rousseau et Jean-François Millet sont les garçons d’honneur.

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MAH - Barbizon

Jean-François Millet (Gruchy, 1814 – Barbizon 1875)
Après une formation et des débuts très difficiles à Paris, Jean-François Millet s’installe en 1849 à Barbizon où il est confronté à la misère de la population rurale et aux bouleversements sociaux provoqués par la révolution industrielle de 1848. Les paysans et leur travail seront alors le thème privilégié de son art, comme dans les deux seuls clichés-verre qu’il réalise en 1862.

Charles-François Daubigny (Paris 1817 – Paris 1878)
Formé par son père, peintre paysagiste, Charles Daubigny se consacre à la peinture en plein air, attiré par la nature et par l’observation de la lumière et des cours d’eau. En 1852, il rencontre Corot et, en 1862, il exécute dix-sept clichés-verre à la demande d’Eugène Cuvelier.

Pierre-Étienne-Théodore Rousseau (Paris 1812 – Barbizon 1867)
Voué à l’observation de la nature et à l’étude de paysage en plein air, Théodore Rousseau se retire à la campagne, après plusieurs refus au Salon de Paris. Il est l’un des premiers hôtes de l’Auberge Ganne jusqu’en 1849, quand il acquiert sa propre maison. Ami de Jean-François Millet, il est un des plus importants représentants de l’école de Barbizon. Ses deux seuls clichés-verre sont également exécutés en 1862, à l’instigation d’Eugène Cuvelier.

Eugène Delacroix (Charenton, Saint-Maurice 1798 – Paris 1863)
Peintre romantique, Eugène Delacroix s’intéresse à la photographie dès 1842. Il entreprend des études dans ce domaine et fait partie de la Société française de photographie. Constant Dutillieux le met en contact avec Eugène Cuvelier qui lui propose d’expérimenter le procédé des clichés-verre. Delacroix ne gravera finalement qu’une seule plaque.

Adolphe André Wacquez (Sedan 1814 – ? après 1865)
Peintre peu connu, Adolphe André Wacquez est un élève de Delacroix. En 1860, lors d’un séjour à Barbizon, il réalise trois clichés verre.

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MAH - Genève

Gustav Castan (Genève 1823 - Crozant-sur-Creuze 1892)
Élève d’Alexandre Calame, Gustav Castan rencontre en 1852 Camille Corot avec qui il entretient des liens d’amitié. En 1863-1864, Castan fait deux essais de clichés-verre, peut-être en collaboration avec Antonio Fontanesi, également son ami.

Antonio Fontanesi (Reggio d’Émilie 1818 – Turin 1882)
Formé en Italie, Fontanesi voyage et travaille en Suisse, en France et en Angleterre. Entre 1850 et 1855, il demeure à Genève et, en 1865, il rencontre Daubigny et Corot à Paris. Au cours de sa carrière, il réalise une trentaine de clichés-verre, dont la plupart représentent des vues de Genève.

Dans le programme: Les clichés-verre : entre dessin et photographie

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Carole Parodi

Formée à New York au sein de l’International Center of Photography (ICP), Carole Parodi vit et travaille à Genève. Le théâtre et l’opéra sont ses sujets de prédilection, ainsi que tout ce qui a trait à l’urbanité et à l'environnement.

Dans le programme: Vis-à-Vis

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Guillaume Perret

Guillaume Perret vit et travaille dans le canton de Neuchâtel.
C’est après avoir été maçon et enseignant que sa curiosité et sa sensibilité l'amèneront à la photographie. Autodidacte et déterminé, il a quitté l’enseignement pour vivre des multiples mandats qui lui sont confiés. Il développe dès lors un regard esthétique et aiguisé sur ses semblables.
Guillaume Perret travaille essentiellement autour de l’humain. Le portrait reste son domaine de prédilection, que ce soit pour la presse ou pour des campagnes publicitaires.
Dans ses séries personnelles, il accède à une forme d’intimité dans laquelle il va exprimer subtilité et justesse avec ce regard qui caractérise son engagement. L’objectif de son travail documentaire est de questionner nos systèmes de valeurs. Toujours à la recherche de la beauté fragile de l’existence humaine avec ses désirs et ses abîmes.
Il est co-auteur d'un livre qui présente les 50 meilleurs vignerons suisses dont il a effectués les portraits. Son travail et ses références peuvent être vus sur son site web: www.guillaumeperret.com

Dans le programme: Lundi 13

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Jean Revillard

Né à Genève en 1967, Jean Revillard est une des grandes voix de la photographie documentaire suisse. Ses rapports prophétiques avec l’immigration illégale lui ont valu deux World Press Photo Awards. Jean Revillard traite de la question des réfugiés au sens le plus large : malades des radiations, prostituées poussées dans la forêt, réfugiés du tsunami, il suit souvent pendant longtemps des hommes et des femmes poussés au bord de la civilisation. Dans des forêts, des grottes, où des habitations de fortune le photographe documente leurs existences précaires dans un style qui rappelle les conditions primitives.

Dans le programme: Patras

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Nicolas Righetti

Né à Genève, Nicolas Righetti est co-fondateur de l’agence Lundi13 et travaille pour de nombreux journaux suisses et internationaux. Ses voyages à travers le monde, notamment en Asie, éveillent en lui un intérêt croissant pour les figures politiques mégalomanes et totalitaires. Lors de séjours dans des pays dictatoriaux, il développe un traitement stylistique original, qui prend le décorum du pouvoir à son propre jeu. Il se rend à plusieurs reprises en Corée du Nord, de 1998 à 2001, et réalise le film «Visite guidée en Corée du Nord», récompensé; par le Prix à la qualité; de la Ville de Genève. Parallèlement, il réalise le livre «Le Dernier Paradis en Corée du Nord» (éd. Olizane, Genève et éd. Umbrage, New York, 2003). Ce travail photographique sur la mise en scène du pouvoir est récompensé par le premier prix Swiss Press Photo dans la catégorie «internationale» en 2004. De 2005 à 2006, il effectue plusieurs voyages au Turkménistan, ouè il s’intéresse à l’iconographie démesurée du son dictateur omniprésent Saparmourat Niazov. Ses images composent le livre «Love Me Turkmenistan» (éd. Trolley, Londres et Labor et Fides, Genève) et lui valent, en 2007, le premier prix World Press Photo, dans la catégorie «portrait story».
En 2009, à l’occasion du 500e anniversaire de la naissance de Jean Calvin, Nicolas Righetti part réaliser le portrait de quarante homonymes du Réformateur sur les cinq continents. Ce travail, réalisé avec le journaliste Pierre Grosjean, a été publié dans le livre «Calvin World» (éd. Labor et Fides, Genève) et nominé au prix ewz.selection (Zurich, 2010). En 2012 il réalise «L’avenir en rose» recueil d’affiches de Bachar el-Assad en Syrie (ed. Work is progress) et lui vaut en 2012 le prix Nicolas Bouvier.
En 2014, il publie «Transnistrie» un pays qui n’existe pas, avec une préface de Sylvain Tesson. Nicolas Righetti nous fait découvrir un peuple farouchement attaché à son indépendance, mais ce pays personne ne l’a reconnu (Éd. Favre et Éd. LargeNetwork, 2014). En 2017 il réalise une expo et un livre (Éd. Favre ): « Visites Guidées » au Muséum d’histoire naturel, il propose des photographies originales imprimées sur papier ou sur bâche pour les 50 ans du Muséum.

Dans le programme: Lundi13

illustration du photographe

Neige Sanchez

Neige Sanchez (1992, France/Suisse), vit et travaille à Genève. Suite à une année à l’Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles, puis d’un apprentissage à Actinic, atelier de tirage photographique situé à Genève, elle est récemment diplômée de l’École Supérieure de photographie au CEPV, à Vevey. Sa série « à la surface des corps » a été présentée au Photoforum PasquArt de Bienne en 2015, à PLAT(T)FORM 2017 au Fotomuseum de Winterthur, et sa première exposition personnelle a eu lieu à la galerie Focale (Nyon) au début 2017. Par le biais d’un processus collaboratif, sa pratique artistique tisse des réflexions au travers de corps et d’identités déconstruisant les normes de genre, proposant des narrations identitaires et politiques multiples. Depuis 2016, elle collabore avec l’agence Phovea.

Dans le programme: Phoves

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Delphine Schacher

Née à Nyon en 1981, Delphine Schacher est diplômée de l'Ecole de Photographie de Vevey en 2014. L’ensemble de son travail explore les réalités sociales et humaines au travers de projets questionnant la place de l’homme dans son environnement.
Elle a obtenu le deuxième prix des jeunes talents suisses VFG en 2013 puis le prix artistique de la Ville de Nyon ainsi que le Prix SFR Jeunes talents au Festival d’Arles en 2014.
Ses différents projets ont été exposés dans plusieurs festivals en Europe: Circulation(s) à Paris, Breda International Photo festival en Hollande, Festival International de Lodz en Pologne ou encore Festival Encontros da Imagem de Braga au Portugal.
Son dernier travail « Bois des Frères » a été exposé aux Journées photographiques de Bienne en mai 2016 puis a été sélectionné en finale des Swiss Photo Awards 2016.
Delphine Schacher fait partie de l’agence Phovea, vit à Begnins et rythme son activité de photographe entre son travail personnel et des commandes pour différentes institutions entre Genève et Lausanne.

Dans le programme: Phovea

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François Schaer

Photographe suisse né à Genève en 1967, François Schaer aborde des sujets aussi variés que le football dans les bidonvilles de Nairobi, le monde de la neige et du ski, la corrida populaire mexicaine, la décontextualisation des objets muséaux ou l'image de la femme à Londres. Son travail est régulièrement publié et exposé en Suisse et à l'étranger. Ses séries « Jours Blancs » et « les autres stars du football » ont été distinguées plusieurs fois au Swiss Photo Awards et au Swiss Press Photo en 2013 et 2015. Son dernier livre Jours Blancs, a été consacré parmi les 14 plus beaux livres d’art en 2016 par la prestigieuse fondation allemande Stiftung Buchkunst. Depuis 2013, Il est membre de l'agence Phovea et est représenté par la galerie Bildhalle à Zurich.

Dans le programme: Phovea

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Nicolas Schopfer

Ses arrêts sur image se dévoilent comme autant de fragments de récits, pétris d'instants poétiques. Vues urbaines nocturnes, plans rapprochés et portraits – sa spécialité – participent à cette intensité narrative fictionnelle. L’image au grain subtil et velouté devient résolument éloquente, mettant en exergue la capacité de ce jeune rebelle du couché mat, à jouer sur le sous-texte d’une image et produisant fatalement un impact irrévocable dans l’inconscient de son public.

Dans le programme: Vis-à-vis

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Olivier Vogelsang

Né à Genève en 1966, Olivier Vogelsang est reporter-photographe depuis plus de 25 ans. Ses images sur les conflits civils dans les Balkans, au Proche-Orient et en Afrique, ainsi que d’autres travaux effectués en Suisse lui ont valu plusieurs distinctions, telles que le 1er prix à sept reprises dans différentes catégories du Swiss Press Photo, ou le prix Nicolas Bouvier. Il a également réalisé différents reportages à plus long terme, notamment sur la société suisse et ses paradoxes, qui ont conduit à la publication de Switzerlanders en 2012, aux éditions d’autre part ou encore Grand-messe en 2017, aux Editions Till Schaap, un travail de trois ans sur les différents salons de Palexpo.

Dans le programme: Manifestation de la Jeunesse islamique suisse à Fribourg

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David Wagnières

David Wagnières est un photographe indépendant vivant à Genève. Photo-journaliste et portraitiste Il collabore notamment avec Le Temps, journal pour lequel il a longtemps fait partie de la rédaction comme iconographe.
Ses engagements actuels l’amènent naturellement vers la photographie expressive et documentaire contemporaine, qu’il explore en parallèle à des mandats d’illustration de portraits ou de publicité. www.davidwagnieres.ch

Dans le programme: Le Tournoi des Schtroumpfs

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Brian Walker

Brian Walker est un photographe Suisse indépendant depuis 2011.
Son CFC en poche, il intègre le poste d’assistant chez Dominique Issermann à Paris, principalement pour des campagnes internationales. En 2008, il obtient une bourse pour développer son travail artistique et commercial à Tokyo. Depuis son retour en Suisse, il se spécialise également en post production et travaille actuellement entre Genève et Lausanne.
Prenant un soin particulier à la mise en scène et à la gestion de la lumière en studio autant qu’à l’extérieur, ces expériences lui permettent une gestion globale des mandats, de la conception à la finalisation. En parallèle des travaux de commandes, il continue à développer des réalisations plus personnelles. En 2017, il devient membre de l’agence Phovea.

Dans le programme: Phovea

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François Wavre

Né en 1977 à Genève, installé aujourd’hui à Lausanne, François Wavre a suivi des études en gestion d’entreprise avant d’abandonner une carrière aléatoire de banquier suisse pour embrasser celle de photographe. Il pose une lumière élégante et aussi douce que son regard sur les gens qu’il photographie, en noir et blanc ou en couleur. Grand pourvoyeur de portraits d’acteurs du monde du luxe et de l’économie, François est aussi un passionné d’histoire avec ou sans majuscule, au singulier ou au pluriel et ses expérimentations photographiques nous font découvrir avec une profonde empathie non dénuée d’humour la vie et la mort des gens ordinaires. François fourmille de projets et explore actuellement de nouveaux modes de narration, à l’écart des sentiers convenus, pour nous faire voyager dans le temps à la rencontre d’un passé proche mais bizarrement méconnu, sinon oublié.

Dans le programme: Lundi13

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Daniel Winteregg

Né en 1944, Daniel Winteregg arrive tardivement au métier de photojournaliste, à près de 40 ans, après avoir été photograveur. Sa pratique est pourtant ancienne puisqu’il a reçu son premier appareil à 10 ans et publié sa première photo à 18 ans, dans La Tribune de Genève : « André Chavanne cassant la marmite de l’Escalade ». Il travaille pour La Suisse et La Tribune de Genève, est en contrat avec Le Journal de Genève, puis son successeur Le Temps, mais aussi avec le GHI, L’Hebdo, Dossiers Publics, Coopération ou encore Le Figaro et Libération. Winteregg termine sa carrière fin 2009, par une photographie des Conseillers d’Etat prêtant serment à la cathédrale.
Il a exposé son travail à plusieurs reprises, ses autoportraits à Genève au Centre de la Photographie, ses images du « Silvesterklaus » au Grand-Lancy et à Yverdon et celles prises au Japon au Boléro de Versoix. Il s’est aussi intéressé à la technique du sténopé.
Conscient de la nécessité de préserver ses archives, Daniel Winteregg les a transmises à la Bibliothèque de Genève, où il se rend désormais deux après-midis par semaine pour contribuer à leur valorisation.

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Yu

(Japon, 1981)

Yu a étudié la photographie au Vantan Design Institute de Tokyo, section photographie commerciale, avant de travailler auprès de Ryu Tamagawa, photographe de mode célèbre au Japon. Depuis 2008, elle vit et travaille sur l’île de Yakushima, inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco pour sa nature, sujet important de son travail. Ses photographies sont publiées dans la presse culturelle et exposées dans différentes galeries au Japon. Elle est active au sein du comité du Yakushima Photography Festival.

Dans le programme: A dense fog