ça veut dire non
  • Journée internationale des femmes
  • événement

    La Journée internationale des femmes du 8 mars est l'occasion de dénoncer les atteintes aux droits des femmes mais aussi de promouvoir des modèles de femmes loin des clichés et de reconnaître leurs contributions dans tous les domaines de la société. La Ville de Genève organise chaque année des actions autour de cette date.

    www.semaine-egalite.ch

  • Campagne "égalité, la Ville affiche sa volonté"
  • événement

    Depuis 2008, une campagne visant à promouvoir l'égalité entre femmes et hommes et à déconstruire les stéréotypes de genre est présentée chaque année autour du 14 juin, une date importante pour l'égalité entre femmes et hommes en Suisse.

    www.ville-geneve.ch/...

  • Journée Futur en tous genres
  • événement

    La Ville de Genève participe chaque année à la Journée «Futur en tous genres», qui permet aux filles et aux garçons d'élargir leurs horizons professionnels et de réfléchir à leur avenir, sans préjugés ni stéréotypes.

    www.futurentousgenres.ch

«Non. Même timide, murmuré, étouffé..., ça veut dire NON». «Pas ce soir», ça veut aussi dire NON. A l’occasion du 25 novembre, Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, plusieurs associations actives dans la lutte contre les violences sexuelles, l'Université, le Canton et la Ville de Genève s’associent pour la deuxième année consécutive afin de mener une campagne de sensibilisation autour de la notion de consentement.

Des affiches réalisées par un groupe de jeunes femmes seront présentes dans les rues de Genève du 14 au 30 novembre 2016. Plusieurs événements accompagneront les affiches.

Cette campagne de sensibilisation a lieu en parallèle à la Biennale du genre intitulée «Elle était une fois», elle aussi consacrée à la thématique des violences sexuelles et sexistes.

Editorial de Sandrine Salerno

«Non» c’est non. Quel que soit le lieu, le partenaire, les circonstances, la forme qu’il prend ou encore le moment auquel il survient, un «non» est un «non». Ignorer ce refus, c’est un viol.

La campagne «ça veut dire non» rappelle ce qui devrait aller de soi: la nécessité de respecter l’intégrité du corps des femmes, leur désir, leur consentement. Elle rappelle que rien ne peut jamais– et ne devrait- justifier la contrainte.

Or, il subsiste encore dans notre société un potentiel intact de violence à l’égard des femmes. C’est pourquoi, il est urgent que la législation fédérale soit enfin adaptée et la distinction entre viol et contrainte sexuelle supprimée. L’enjeu concerne la juste répression de toute forme de violence sexuelle, seule voie pour combattre légalement la culture implicite du viol qui n’a pas disparu dans notre pays.

Il est souvent difficile de dénoncer un viol, et encore plus de faire condamner le coupable. C’est encore plus délicat lorsque cette violence se produit dans l’intimité, dans la mesure où justement cette dernière sert souvent de prétexte ou d’excuse à la contrainte.

La campagne «ça veut dire non» attire aussi l’attention sur cette dimension parfois dangereuse de nos relations intimes. Là aussi, il y a l’expression de rapports de force, le plus souvent défavorables aux femmes. Une fois encore, le privé devient un enjeu politique. L’intégrité des femmes doit être protégée et leur droit à disposer de leur corps réaffirmé, parce que la violence peut s’exercer partout, y compris là où l’on s’y attend le moins.

C’est pour toutes ces raisons que la Ville porte fièrement la campagne «ça veut dire non», en collaboration avec un très grand nombre de partenaires dont je salue la mobilisation et la persévérance. Un engagement de tous et toutes est nécessaire pour transformer les représentations et les comportements. Nos corps nous appartiennent. Alors oui, un non, «même timide, murmuré, étouffé,…», ça veut dire non !

Sandrine Salerno
Conseillère administrative en charge du développement durable

ça veut dire non

La campagne de sensibilisation «ça veut dire non!»

«Dans des cas de relations sexuelles, vous DEVEZ être capable de faire la différence entre une fille consentante, dans le désir et l’envie. Et une fille qui ne réagit pas, quitte son corps dès le début de l’enfer et tente de s’évader à travers ses pensées pour supporter l’insupportable».

C’est avec ces quelques mots que les jeunes femmes à l’origine de cette campagne, collégiennes au moment de sa réalisation, souhaitent adresser un double message: aux (jeunes) femmes, pour les encourager à réaffirmer leur droit à disposer de leur corps ; et aux (jeunes) hommes, pour les responsabiliser, provoquer la réflexion et remettre au centre des discussions la notion de consentement, trop souvent oubliée. Soutenues par la Fédération des Associations de Parents d’Elèves du Post-obligatoire (FAPPO), elles souhaitent également épauler les victimes de viol.

La promotion de l’égalité entre femmes et hommes passe par la lutte contre les violences sexuelles et sexistes à l’égard des femmes. En 2016, à Genève ou en Suisse, malgré les lois qui consacrent le principe d’égalité, les représentations des femmes et des hommes restent encore très stéréotypées et les manifestations de sexisme, sous toutes leurs formes, trop fréquentes.

Contre la banalisation

Face à la banalisation des violences sexuelles et sexistes, la FAPPO, le Centre LAVI, TERRE DES FEMMES Suisse, Viol-Secours, Slutwalk Suisse, le 2ème Observatoire, F-Information, le Service égalité de l’Université de Genève, le Département de l’instruction publique, de la culture et du sport (DIP), le Bureau de la promotion de l’égalité entre femmes et hommes et de prévention des violences domestiques (BPEV), ainsi que le Service Agenda 21-Ville durable de la Ville de Genève (A21) s’associent pour la deuxième année consécutive afin de mener une campagne de sensibilisation. Cette année, le Collectif d’étudiant-e-s en lutte contre les violences sexistes et le harcèlement sexuel (CELVS) et le Parlement des jeunes genevois (PJG) participent également à cette action. Ensemble, ces institutions et associations souhaitent rappeler et réaffirmer une série de fondamentaux:

  • Les violences sexuelles consistent à obliger une personne à subir, à accomplir ou à être confrontée à des actes d’ordre sexuel sans son libre consentement. Selon la loi, il s’agit d’un délit ou d’un crime.
  • «Non» signifie toujours «non». Ce «non» peut prendre des formes diverses et survenir à tout moment.
  • L’absence d’un «non» verbal ne signifie pas pour autant que la personne ait donné son consentement. Par exemple, on ne consent pas lorsque l’on cède à des menaces et des pressions, ou qu’on accepte parce que l’auteur nous fait vivre dans la crainte.
  • Le consentement n’est pas valable lorsqu’on a moins de 16 ans, que l’auteur exploite une situation qui nous rend dépendante de lui (par exemple notre médecin, notre psychologue, notre professeur ou notre prêtre), que l’auteur profite d’un état de faiblesse passager ou permanent (grande détresse, handicap physique ou mental) ou encore que l’on est sous l’emprise de l’alcool, de médicaments ou de la drogue.
  • Les violences sexuelles sont la plupart du temps commises par une personne connue de la victime ((ex-)partenaire, parent, proche, voisin, collègue, etc.).
  • La responsabilité d’un viol ou de violences sexuelles incombe toujours à son auteur et non à sa victime, peu importe les circonstances.
  • Il est de la responsabilité de chacun-e de s’assurer que sa ou son partenaire est consentant-e.
ça veut dire non

Une campagne de sensibilisation

Des affiches seront présentes dans les rues de la ville du 14 au 30 novembre 2016. Elles seront également diffusées dans les maisons de quartier, les établissements scolaires du post-obligatoire ainsi qu’à l’Université.

Une série d’événements accompagneront également les affiches durant cette quinzaine:

Lancement de la campagne

Le lancement de la campagne aura lieu le 14 novembre 2016 à 18h30 à Filigrane/F-Information. A cette occasion sera présentée l’exposition «Violences sexuelles et sexistes: pouvoir et consentement en question» de Viol Secours.

La bibliothèque Filigrane proposera par ailleurs une vitrine sur la thématique des violences sexuelles pour accompagner la campagne d’affichage, du 14 au 30 novembre. Elle mettra également à disposition du public des ressources bibliographiques.

Informations pratiques:
Lundi 14 novembre 2016 à 18h30
Apéritif de lancement de la campagne de sensibilisation
Filigrane/F-Information
Rue de la Servette 67
1202 Genève

Exposition «Violences sexuelles et sexistes: pouvoir et consentement en question»

Durant la quinzaine, vous pourrez découvrir l’exposition «Violences sexuelles et sexistes: pouvoir et consentement en question», réalisée par Viol-Secours à l’occasion, de ses 30 ans en 2015.
Cette exposition traite des violences sexuelles et sexistes ainsi que des rapports de pouvoir liés au genre. A travers une approche artistique, elle fait appel aux émotions pour interpeler le public et permettre ainsi une réflexion sur la notion de consentement et les mythes et stéréotypes liés aux violences sexistes.

L’exposition est ouverte au public durant les horaires d’ouverture de Filigrane. Deux membres de Viol-Secours seront là durant des permanences pour répondre à vos questions. Des visites guidées de l’exposition se dérouleront également durant cette période. Les élèves du post-obligatoire sont cordialement invité-e-s à venir voir l’exposition lors de ces moments.

Informations pratiques:
Du 14 au 30 novembre 2016
Entrée libre
Filigrane
Rue de la Servette 67
1202 Genève

Horaires d'ouvertures:
Lundi 14h-18h
Mardi 12h-16h
Mercredi 10h-12h, 14h-18h
Jeudi 14h-19h
Vendredi 14h-18h

Merci aux jeunes et aux classes intéressé-e-s par les visites guidées de vous annoncer à info@viol-secours.ch 

Visites guidées de l’exposition:
Mardi 15 novembre à 13h30
Jeudi 24 novembre à 18h

Permanences par Viol-Secours:
Mardi 15 novembre 14h à 16h
Jeudi 17 et 24 novembre 17h à 19h
Lundi 21 novembre 16h à 18h
Vendredi 25 novembre 14h à 16h
Mardi 29 novembre 13h-15h


Table ronde «Drames familiaux, crimes passionnels et faits divers: enjeux du traitement dans la presse des violences faites aux femmes»

Comment les violences faites aux femmes sont-elles relayées dans la presse? Avec quelles conséquences? Les médias ont-ils un rôle à jouer dans la prévention des violences de genre? De quelle manière peut-on promouvoir un traitement responsable des violences sexistes et sexuelles dans les médias?

Les violences faites aux femmes sont l’une des violations les plus courantes des droits humains, un important enjeu de santé publique et un obstacle majeur à la réalisation de l’égalité entre femmes et hommes. La perception, la prise en charge, et la prévention des violences sont influencées par de nombreux facteurs, parmi lesquels leur traitement médiatique. Les mots employés dans la presse, notamment écrite, pour qualifier les violences de genre ne sont ni anodins, ni sans effet. Cette table ronde vise à mettre en perspective la manière dont les violences de genre sont traitées dans la presse romande. Elle veut ouvrir un dialogue entre rédactions, journalistes et actrices de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles afin d’engager une réflexion sur les enjeux liés au traitement médiatique des violences faites aux femmes.

Introduction:
Ville de Genève et Slutwalk Suisse

Intervenantes:

  • Natacha Henry, historienne et journaliste, auteure du livre "Frapper n'est pas aimer. Enquête sur les violences conjugales en France" et fondatrice de l'association Gender Company (en remplacement d'Isabelle Germain, journaliste et fondatrice du journal d’information paritaire Les Nouvelles NEWS)
  • Stéphanie Pahud, linguiste et maître d'enseignement et de recherche à la Faculté des lettres de l’Université de Lausanne,
  • Ariane Dayer, journaliste et rédactrice en cheffe du Matin Dimanche,
  • et Lorraine Astier Cholodenko, travailleuse à Viol-Secours.

Modération:
Miruna Coca Cozma, réalisatrice et journaliste à la RTS. La table ronde sera suivie d’une verrée.

Organisation:
Service Agenda 21-Ville durable de la Ville de Genève, Viol-Secours, Slutwalk Suisse, 2ème Observatoire, TERRE DES FEMMES Suisse, FAPPO, Centre LAVI, Service égalité de l’Université de Genève, Département de l’instruction publique, de la culture et du sport et Bureau de la promotion de l’égalité entre femmes et hommes et de prévention des violences domestiques du Canton de Genève.

Avec la participation de:
Impressum, DécadréE et Fish Tank

Informations pratiques:
22 novembre 2016 à 19h00
Théâtre du Grütli, salle du sous-sol
Tout public
Entrée libre

Cette table ronde a lieu dans le cadre du programme proposé par la Biennale du genre, du 17 au 26 novembre 2016, organisée par le Bureau de la promotion de l’égalité entre femmes et hommes et de prévention des violences domestiques du Canton de Genève, le Service égalité de l’Université de Genève et le Théâtre du Grütli et dont la Ville de Genève est également partenaire.

Retrouvez le programme complet de la Biennale: www.biennaledugenre.ch


flyer
flyer de l'événement (pdf 700 ko)

We can dance it!

Table Ronde organisée par la Gravière dans le cadre du festival les Créatives.

Sur scène, dans les salles, artistes, public, travailleuses de la nuit, où sont-elles? Souvent en infériorité, parfois harcelées, être une femme n’est pas toujours de tout repos dans ce monde de boules...disco.

L’espace public est-il moins propice aux déplacements des femmes à partir d’une certaine heure? Une femme hésitera-t-elle à deux fois avant de se rendre seule à une soirée? Le sexisme est-il de retour ou n’a-t-il jamais vraiment été déposé aux vestiaires des clubs? Attend-on des artistes féminines qu’elles jouent de la musique plus douce et sensuelle? Comment concilier vie de mère et vie de musicienne en termes de rythme, d’horaires?

L’équipe de la Gravière se pose depuis un certain temps ces questions ; comment véhiculer des valeurs égalitaires et non sexistes dans les clubs où tout se passe vite, où l’inhibition est souvent une bonne complice de harcèlements, de propos lourds et désagréables voire pire d’agressions dans les salles ou sur les trajets de retour vers le domicile.

C’est pourquoi elle a décidé de réunir autour d’une table ronde des artistes, militantes, actrices culturelles, travailleuses de la nuit, afin d’élaborer les jalons d’un label «We Can Dance it» que les clubs, organisations, artistes, producteurs et publics seront invité-e-s à rejoindre. Plus qu'un «tampon» des bonnes pratiques, ce label symbolise et démontre une motivation à travailler sur ces questions et mettre en place des actions. Il doit être compris comme une démarche évolutive.

La Gravière vous invite à venir débattre des grands axes de ce label «We can Dance it» avec:

  • Marie Avril Berthet, géographe activiste, dj, co-auteure de l'étude «Voyage au Bout de la Nuit»
  • Chloé de Senarclens, activiste, membre fondatrice de la Slutwalk Suisse
  • Roxanne Morger Mégevand, coordinatrice du projet «Nuit Blanche»
  • Héloïse Roman, chargée de projets égalité au sein du service Agenda 21-Ville durable de la Ville de Genève
  • Dominique Rovini et Albane Schlechten- programmatrices de la Gravière

La modération de la discussion sera assurée par Coline de Senarclens, chargée de projet au service de l'Egalité de l’Université de Genève.

Informations pratiques:
25 novembre 2016 dès 19h00
La Gravière
Tout public
Entrée libre

flyer

Action «zones reloues» du Parlement des Jeunes Genevois

Le harcèlement de rue, comme d’autres formes de sexisme, est souvent banalisé et peu pris au sérieux. Selon l’association Stop harcèlement de rue, il peut être défini «comme des comportements adressés aux personnes dans les espaces publics et semi-publics, visant à les interpeler verbalement ou non, leur envoyant des messages intimidants, insistants, irrespectueux, humiliants, menaçants, insultants en raison de leur sexe, de leur genre ou de leur orientation sexuelle». Ces comportements touchent en particulier les femmes, notamment jeunes.

Alors qu’un peu partout dans le monde fleurissent désormais des initiatives visant à sensibiliser le public aux violences sexistes, le Parlement des Jeunes Genevois (PJG) a décidé de se mobiliser sur cette thématique, à travers le projet «Action zones reloues»: le samedi 26 novembre, sur la Plaine de Plainpalais, les passant-e-s pourront faire l’expérience du harcèlement de rue en passant à travers une zone délimitée géographiquement. Un stand d’information avec du matériel de sensibilisation sera également installé et plusieurs associations de promotion de l’égalité et de lutte contre les violences de genre seront présentes.

Proposer de faire l’expérience du harcèlement de rue peut permettre de contribuer à une certaine prise de conscience. L’objectif de ce projet n’est pas de choquer mais plutôt d’encourager le questionnement et la réflexion.

Informations pratiques:
26 novembre 2016 de 12h à 17h
Plaine de Plainpalais
www.facebook.com/events/...

Le 25 novembre, Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes

Depuis 1999, le 25 novembre est la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Proclamée par l’ONU, elle a pour objectif d’alerter l’opinion publique sur les violences faites aux femmes et leurs conséquences et de mobiliser le public, la société civile, les institutions et les responsables politiques afin de lutter contre ces violences.

La violences envers les femmes est définie par les Nations Unies comme «tous actes de violence dirigés contre le sexe féminin, et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou la vie privée» (Déclaration sur l'élimination de la violence à l'égard des femmes, résolution 48/104 de l'Assemblée générale du 20 décembre 1993).

Comme le constate ONU Femmes et son Centre virtuel de connaissances pour mettre fin à la violence contre les femmes et les filles (www.endvawnow.org), les violences faites aux femmes sont l’une des violations les plus courantes des droits humains. Elles sont ancrées dans des structures sociales sexistes et la persistance de rapports de pouvoir inégalitaires entre femmes et hommes dans toutes les sociétés. Elles touchent non seulement les femmes qui en sont directement victimes mais aussi toutes les autres, en agissant comme une menace et un carcan. Elles constituent de fait un obstacle majeur à l’élimination des inégalités entre les sexes et de la discrimination à l’égard des femmes. Selon les statistiques onusiennes, une femme sur trois dans le monde est ainsi victime de violence physique ou sexuelle au cours de sa vie.

Les ressources à disposition à Genève ou en Suisse romande sur la thématique des violences sexuelles

Bibliographie sur les violences sexuelles et sexistes préparée par Filigrane

Contact et presse

Contact presse

Valentina Wenger-Andreoli
Ville de Genève
Département des finances et du logement
T. +41 (0)22 418 22 35 ou 079 508 24 34
valentina.wenger@ville-ge.ch

 

Contact projet

Héloïse Roman
Ville de Genève
Service Agenda 21-Ville durable
Département des finances et du logement
T. +41 (0)22 418 22 93
heloise.roman@ville-ge.ch

Documents à télécharger