Campagne contre l’homophobie, la biphobie et la transphobie 2025 de la Ville de Genève
Ensemble contre les cyberviolences envers les personnes LGBTIQ+!

© Valérie Martinez
Internet et les réseaux sociaux ont transformé nos modes de sociabilisation, d’information et de mobilisation. Pour de nombreuses personnes LGBTIQ+, ces espaces offrent un refuge, une source de soutien, ainsi qu’une opportunité de s’exprimer librement et de s’émanciper, particulièrement quand leur entourage n’est pas soutenant. Cependant, ils sont aussi le théâtre de violences spécifiques : harcèlement, discours haineux, censure algorithmique, propagation de stéréotypes… Ces cyberviolences ont des conséquences bien réelles sur la santé et la sécurité des personnes concernées, mais aussi sur l’ensemble de la population. Car au-delà des terribles conséquences pour les groupes qui en sont la cible, les cyberviolences fragilisent l’ensemble du tissu social et réduisent la diversité des voix qui s’expriment en ligne, affaiblissant ainsi la démocratie et le débat public.
Face à ces défis, nous devons agir ensemble. La campagne contre l’homophobie, la biphobie et la transphobie 2025 de la Ville de Genève réaffirme notre engagement en faveur des droits des personnes LGBTIQ+ et aborde les cyberviolences et les enjeux numériques dans une perspective queer. Elle rappelle qu’en ligne, personne n’est neutre. L’indifférence face aux cyberviolences est en effet déjà un parti pris : il permet à ces actes de se perpétuer. Se taire, détourner le regard ou minimiser ces attaques laisse le champ libre à la haine et à l’exclusion. Nous avons donc chacun et chacune un choix à faire, un rôle actif à jouer en ligne, comme ailleurs.
La lutte contre les cyberviolences ne peut cependant pas reposer uniquement sur l’initiative individuelle. Il est de notre responsabilité, en tant que collectivité, de mettre en place des cadres réglementaires clairs et efficaces pour limiter ces dérives, et les faire respecter. Cela passe par un encadrement renforcé des plateformes numériques, une meilleure modération des contenus haineux et une réflexion approfondie sur l’intelligence artificielle et ses biais. Trop souvent, les algorithmes renforcent les discriminations en invisibilisant certains contenus et en amplifiant les discours de haine. Nous devons exiger une transparence accrue des entreprises du numérique et mettre en place des garde-fous pour garantir que la technologie ne soit pas un vecteur de discrimination, mais bien un levier d’émancipation et d’inclusion. Ensemble, faisons du numérique un espace de liberté et de respect pour touxtes!
Alfonso Gomez,
Conseiller administratif en charge de l’égalité et de la diversité.
Le langage inclusif est ici privilégié, soit un style d’écriture qui se veut non-discriminant et qui inclut le féminin, le masculin, mais également une pluralité d’identités de genre par l’usage du «x». Le langage inclusif étant en perpétuelle évolution, les modalités utilisées dans la présente communication restent perfectibles. De plus, les descriptions relatives aux individus mentionnés dans la présente communication respectent les formes souhaitées par les personnes concernées.
Documents à télécharger
- Visuels de la campagne (pdf 11.5 mo)
- Flyer (pdf 1 mo)
Contact
Ville de Genève
Service Agenda 21-Ville durable
Linn Molineaux
Chargéx de mission
T. +41 (0)22 418 22 87
linn.molineaux@geneve.ch